Augustin Brutus et le jeu du riz
Publication : mardi 20/02/2024 07:12:28
L'Association Korczak a le plaisir de vous inviter à découvrir
le jeu du riz
développé et déjà mis en oeuvre en Inde, au Liban et en Afrique par
Augustin Brutus
directeur de l'INDP (Intercultural Network for Development and Peace),
Lundi 4 mars 2024 de 18h30 à 20h
au siège de notre Association,
8 quai du Cheval-Blanc (en arcade), 1227 Genève.
L'INDP, dont le siège est à Pondicherry en Inde, oeuvre à promouvoir le développement global des individus en focalisant son action sur le populations les plus défavorisées. Elle le fait d'une manière remarquable à travers des programmes de formation et de sensibilisation, notamment sur l'eau, l'hygiène, l'agriculture, les droits des femmes et des enfants. Le jeu du riz s'inscrit dans cette optique et peut s'adapter à tous les âges et à tous les domaines d'intérêt. Il constitue une ouverture sur le monde et peut déboucher sur des actions concrètes d'éducation et de mise en valeur des ressources. Augustin Brutus sera de passage à Genève le 4 mars et nous invitons toutes les personnes qui pourraient être intéressées par ce thème à venir le rencontrer, l’écouter et échanger avec lui. Pour des besoins d'organisation nous vous serions reconnaissants de bien vouloir vous inscrire par mail à l’adresse suivante : korczak@bluewin.ch ou par téléphone au 079 655 41 70.La Lettre N° 104 – Février 2024 est là ! N'en perdez pas une miette!
Publication : mardi 20/02/2024 06:46:23
En ce début d'année, nous sommes heureux de vous annoncer la parution de notre nouvelle Lettre. Certains l'ont déjà reçue par e-mail, d'autres la trouveront ces jours dans leur boîte à... Lettre, et tous vous pouvez dès maintenant la télécharger ici même.
Nous y revenons, avec une infinie tristesse, sur les événements du Proche-Orient. Après les massacres du 7 octobre 2023 et la prise d'otages qui n'en finit pas de s'éterniser, le monde entier, ou presque, renversant les responsabilités morales, tente d'isoler l'Etat juif et de le mettre au ban des nations; c'est une tentative de génocide bien plus réelle que celle dont Israël est lui-même accusé. De son côté, incapable de développer une stratégie de défense autre que lourdement militaire, Israël semble succomber à la tentation du jusqu'au-boutisme qui condamne injustement des populations civiles déjà terriblement touchées. Qu'en aurait pensé Korczak ? Pour sûr, il en aurait été malheureux.
Korczak qu'on retrouvera avec plaisir, grâce à Lydia Waleryczak et Zofia Bobowicz, dans ses rencontres très spéciales avec le grand écrivain et philosophe indien Rabindranath Tagore.
Nous évoquons aussi dans ce numéro, avec Cécile Jeannin, le centenaire de la Déclaration de Genève par laquelle la militante Églantyne Jebb se porta au front du combat pour les droits de l'enfant.
Et puis, plein d'autres annonces, nouvelles et analyses korczakiennes vous attendent pour une lecture que nous vous souhaitons enrichissante et inspirante!
[pdf-embedder url="https://korczak.ch/wp-content/uploads/2024/02/La-Lettre-février-2024.pdf" title="La Lettre février 2024"]
Lecture d'une nouvelle pièce sur Janusz Korczak par Eric Zanettacci (mise en scène : Elsa Saladin)
Publication : dimanche 07/01/2024 19:43:36
Korzack par I. Belfer
Le lundi 5 février 2024 à 15 h, au théâtre du Petit Saint-Martin à Paris, lecture sera faite d'une nouvelle pièce sur Janusz Korczak portée par la troupe Étoile & Compagnie.
Écrite par Eric Zanettacci et mise en scène par Elsa Saladin, cette pièce évoque Korczak au travers de sa rencontre avec Itzchak Belfer, un jeune garçon qu'il accueillit dans son orphelinat et qui, miraculeusement, échappa à la Shoah et s'établit ensuite en Israël où il devint un peintre et un sculpteur renommé. Belfer témoigna toute sa longue vie (il mourut en 2021 à l'âge de 98 ans) de son expérience auprès du Vieux Docteur, une expérience à laquelle il consacra une part importante de son oeuvre artistique.
Le rôle de Korczak, dans cette pièce qu'on espère découvrir bientôt après cette lecture d'essai, est tenu par Sam Karmann (l'inspecteur Barrada dans la série Navarro), celui de Belfer par Vincent Viotti, celui de Stefa Wilczynska, la main droite de Korczak dans le foyer Dom Sierot, par Valérie Vogt, et ceux de deux enfants, Rachel et Jacob, par Vanessa Cailhol et Cyril Descours respectivement. Ils seront accompagnés au violon par Consuelo Lepauw.
Réservation : resa.etoiletcie@gmail.com
Publication : mardi 19/12/2023 08:53:07
Nous sommes heureux de partager l'interview de Deedar Sahak et de Claire Audhuy diffusée sur France-Télé le 18 décembre.
À 15 ans, Deedar a fui l'Afghanistan à pied et, après mille embûches, a trouvé asile en France.
Son périple bouleversant est au coeur du récit graphique de Claire Audhuy et Maxime Garcia, Ce chemin qui n'a pas de nom, qui vient de paraître aux Editions Rodéo d'Âme.
Le lien pour l'interview :
https://vimeo.com/895782122/603d09daba?share=copy
Publication : samedi 28/10/2023 06:47:28
Venez nombreux participer à notre Assemblée générale et rencontrer notre invitée d'honneur, Elsa Saladin.
Comédienne et metteuse en scène française, Elsa Saladin a fondé à Paris la compagnie de théâtre Etoile et Compagnie, à travers laquelle elle propose une démarche d’éducation populaire par le théâtre. Korczak est un des piliers de ce programme : il nourrit la réflexion artistique et les actions de cette compagnie.
En 2013, par exemple, Le Journal de Blumka, un livre pour enfants sur la vie d’une des pupilles de Janusz Korczak, a été adapté pour la scène. Ce spectacle a reçu le Prix « Coup de cœur » du Défenseur des Droits en 2015. Il tourne toujours dix ans plus tard et est aussi proposé dans le cadre d’ateliers pour les enfants.
Un autre volet pédagogique de la compagnie porte sur la notion de justice. Sous le titre de Madame Stefa et le tribunal des enfants, ce spectacle interactif permet de découvrir le système pédagogique korczakien à travers son Tribunal des enfants. Elsa y campe le personnage de Stefa Wilczyńska, co-directrice avec Korczak de l’orphelinat Dom Sierot. En devenant juges à leur tour, les enfants font l’expérience de cas concrets d’injustices ou d’infractions sur lesquels ils doivent se prononcer. Cela se passe en classe, pendant l’intervention théâtrale. Les questions autour des notions de loi, de tribunal, d’orphelinat sont également abordées. Profitant de son invitation à Genève, Elsa donnera ce spectacle dans 5 classes de deux écoles privées du canton.
Publication : samedi 28/10/2023 06:34:14
Nous voici ponctuels à notre rendez-vous de l'automne.
Avec ce nouveau numéro de La Lettre, nous pleurons les massacres commis par le Hamas en Israël et la nouvelle flambée de violence qu'ils ont enclenchés de part et d'autre. Notre Association n'est pas politique mais elle ne peut rester silencieuse quand Korczak et ses enfants sont assassinées pour la deuxième fois. Le temps des larmes est revenu.
Pour autant, d'autres sujets sont à l'affiche, par exemple :
- Faut-il, pour être "genrement correct", remplacer les mots "papa" et "maman" par "parents" ou par "personne qui s'occupe de..."? Cette drôle de question provient d'une initiative zurichoise qui ne va pas sans créer quelques remous...
- Un nouvel inédit de Korczak en français (traduction Lydia Waleryszak) nous fait voyager jusque 1928 pour une visite au coeur de la rédaction de la Petite Revue. À l'occasion du premier anniversaire de ce journal rédigé par les enfants, sous le regard aidant et attentif de Korczak, celui-ci constate qu'on a négligé les enfants les plus jeunes (ils ont aussi "le droit d'être publiés dans la Petite Revue") et les philosophes... Mais la Petite Revue est décrite comme "curieuse, remuante, vive".
- Le Prix Janusz Korczak de Littérature Jeunesse est à l'honneur. Elisabeth Parienté relate la journée qui lui a été consacrée au site mémoriel du Camp des Milles, près d'Aix-en-Provence, avec, notamment, la participation de Philippe Meirieu, et l'édition 2023-24 sur le thème des "Arbres" est lancée avec, en Suisse, un nombre record de participants.
- Elsa Saladin Benattar, artiste de théâtre, sera notre invitée fin novembre, à la fois pour animer notre assemblée générale et pour présenter dans plusieurs écoles son spectacle interactif "Madame Stefa et le tribunal des enfants".
Publication : dimanche 10/09/2023 15:34:22
Keilya Baer lors de sa présentation au sujet des enfants dans la guerre.
[caption id="attachment_3170" align="aligncenter" width="1920"] Ann Skelton, présidente du Comité des droits de l'enfant de l'ONU, ouvrant la journée de réflexion.[/caption]
Le 9 septembre 2023 s'est tenue à la Mission permanente de la République de Pologne auprès des Nations Unies à Genève une journée de réflexion organisée par le Korczak Education Center, sous la direction de nos amis Batia Gilad et Avi Tsur.
Consacrée à la problématique hélas très actuelle de l'enfant dans la guerre, la journée a permis à des acteurs du terrain éducatif et à des membres du Comité des droits de l'enfant de l'ONU (CDE) de confronter leurs regards, leurs perspectives et leurs aspirations.
Parmi les intervenants, notons Ann Skelton, professeure de droit et actuelle présidente du CDE, Mikiko Otani, avocate et ancienne présidente du CDE, Pawel Maliszewski, expert dans l'histoire de Treblinka où furent massacrés par les nazis, en 1942-43, quelque 800 000 Juifs, parmi lesquels Korczak avec les enfants et les éducateurs de son orphelinat, Karin Morrison, présidente de l'Association Korczak australienne, Jonathan Levy, vice-président de l'Association Korczak France, Philip Veerman, psychologue, fondateur de l'Association Korczak néerlandaise et ancien président de Défense des Enfants-International, Maria Prokopchuk pédagogue ukrainienne venue tout exprès de Kiev accompagnée de deux étudiantes, Véronique Aubert, membre de la Fondation Suisse Janusz Korczak et directrice à Save the Children UK, ainsi que Barbara Pospìsilovà, enseignante et chercheuse en Tchéquie.
Mais celle qui retint le plus l'attention de l'auditoire fut une enfant de 11 ans, Keilya Baer, qui, avec beaucoup de brio, relata son expérience de participante à la dernière édition du Prix Janusz Korczak Littérature Jeunesse qui porta précisément sur les enfants dans la guerre. Nous sommes heureux de publier ci-après le texte de sa belle intervention.
Readings on “Children in war”
Keilya Baer
Good morning Ladies and Gentlemen, My name is Keilya, I am 11 y.o., from Geneva, and I am here to talk to you about the Janusz Korczak Children’s Literature Award. Each year this Award runs in primary schools, from 3rd to 8th grade. Over several months, the children have to read three or four books on a given topic. This year the topic was “Children in war”. In my age group we had 4 books to read. One was a long poem called “Immenses sont leurs ailes”, in English “Huge Are Their Wings”, by Muriel Szac. When you read this poem, you have the feeling that it was written by a child who witnessed the war. Despite the sad topic, what is written always sounds positive. For example, a boy tells us how happy he was when he discovered in his pocket a chewing gum that he thought he had lost. And later, when he and his family could embark on a boat to flee from their country, instead of being devastated by their losses, he expressed hope and joy at the idea of finding a new home. Another book, called “Le temps des mots à voix basse”, in English “The time of whispered words”, by Anne-Lise Grobéty, tells us the story of two friends, one Jewish and one non-Jewish, who are separated by the war and the anti-Jewish actions of the nazis. This story is very sad but the 3-month-old baby girl of the Jewish family is saved by the other family who adopted her. I also loved “Capitaine Rosalie”, in English “Captain Rosalie”, by Timothée de Fombelle, which tells us the story of a 5-year-old Rosalie who hides in a class of older children to try to quickly learn how to read. Her father is a soldier during World War I and she wants to be able to read the letters that he sends to her mother. But unfortunately, when she becomes able to read, it is to discover a letter sent by the army to announce her father’s death on the battleground. My favorite book was the first (“Huge Are Their Wings”), but it is “Captain Rosalie” that eventually won the Award. Which was also ok for me. At the end of the school year, hundreds of children and myself attended a ceremony where we were told who were the winners of the Award in each of three age categories. Then, a young couple, Claire and Baptiste, who had met a lot of children who escaped war, in Armenia, in Lebanon or in France, told us their stories. This was a very interesting discussion because for the first time I had the opportunity to hear about this painful subject of war in all honesty, with openness, without taboo, but also very positively, as Claire and Baptiste convinced us that we, even if we are children, can do a lot to help people who have been involved in war or in other terrible events. This is a lesson I shall certainly always remember. Thank you for your attention.